La réforme de la formation professionnelle en cinq points clés
La transformation de la formation professionnelle est l’un des points majeurs de la loi pour la liberté de choisir son avenir. En effet, partant du principe que l’actuel fonctionnement de la formation professionnelle est injuste, les non-cadres et les salariés des TPE ayant deux fois moins de chance d’être formés que les cadres des grandes entreprises, et ne répond pas à la nécessaire transformation du monde professionnel, le gouvernement s’est attelé à un vaste chantier de réforme, visant à proposer des mesures concrètes.
C’est donc dans ce cadre que Muriel Pénicaud, ministre du Travail, présentait en mars derniers les douze points-clé de la réforme de la formation professionnelle. Si vous avez raté la conférence de presse, voici un aperçu des points majeurs !
- Le CPF crédité en euros et plus en heures
Alors que jusqu’alors chaque salarié voyait son CPF crédité en heures de formation, il sera désormais crédité à hauteur de 500 euros par an. Le montant du CPF sera plafonné à 5 000 euros au bout de dix ans. Pour les salariés en CDD, le CPF sera crédité au prorata temporis du temps passé en entreprise.
- 800 € par an pour les salariés non qualifiés
Afin d’encourager le changement de catégorie professionnelle des salariés non qualifiés, ceux-ci verront leur CPF crédité de 800 € par an, plafonné à 8 000 € au bout de dix ans.
- Un accès à la formation renforcé pour les demandeurs d’emploi
Le gouvernement prévoit de former un million de demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés. Des formations de remise à niveau leur seront proposées.
- Une seule cotisation pour les entreprises
Les entreprises verseront 1% de leur masse salariale à la formation professionnelle en une seule cotisation.
- La cotisation des entreprises collectée par l’Urssaf
Plus de démarche ni de sollicitations de différents opérateurs : c’est désormais l’Urssaf qui collectera le montant de la cotisation formation professionnelle.