Coaching, mentorat, tutorat :
les clés du bon accompagnement
Parce que les entreprises investissent de plus en plus en matière de formation professionnelle, elles développent des stratégies d’accompagnement qui répondent à des besoins spécifiques. Coaching, tutorat ou mentorat ne requièrent pas les mêmes compétences et ne s’appliquent pas aux mêmes situations en entreprise ? Coaching, mentorat ou tutorat : qui fait quoi ? Pour choisir l’aide dont votre entreprise a réellement besoin, voici les différences clés de ces trois soutiens.
Coaching : la progression personnelle avant tout
Le coach professionnel vise à aider un salarié à devenir meilleur au sein de son entreprise. Il travaille donc sur le développement personnel et non sur la formation qui permet l’acquisition de compétences. Au moyen d’entretiens individuels et personnels, un coach fait émerger chez le salarié les clés des différents axes de son comportement dans le cadre de l’entreprise, qu’il s’agisse d’axes de réussite ou de freins.
Le coach en entreprise peut intervenir pour:
- aider à régler un conflit,
- pour accompagner des équipes au changement,
- ou soutenir une politique RH.
Mentorat : la transmission d’un savoir
Dans le cadre de l’entreprise, le mentor est celui qui détient un savoir ou une technique et qui va le transmettre à un nouveau venu, dans le but de lui passer le relais. Pour que la relation entre le mentor et le « mentoré » soit viable, il ne doit y avoir aucun lien de subordination ou hiérarchique entre les deux membres de l’équipe. Le mentor est volontaire pour accomplir cette mission et s’y adonne sans contrepartie. Si le mentor a une obligation de moyens (la mise à disposition de ses connaissances et pratiques professionnelles), il n’a en revanche aucune obligation de résultat.
Le recours au mentor est très couramment utilisé dans le contrat de génération qui vise à former des jeunes en remplacement de séniors partant à la retraite.
Tutorat : une affaire d’entraide
Le tuteur accompagne un jeune en formation, notamment dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Si son rôle consiste également en la transmission d’un savoir et d’une technique professionnelle, le tuteur a une mission d’évaluation du jeune formé.
La relation entre le tuteur et le « tutoré » doit donc également tenir compte d’un troisième axe : le centre de formation, avec lequel le tuteur entretient des relations pédagogiques tout au long de la formation.
Comme le mentor, le tuteur est bénévole et volontaire pour accomplir cette mission.